Stabiliser le pH du sol : une condition essentielle pour la performance durable des cultures

Dans une agriculture moderne confrontée à l’urgence climatique et à la pression sur les rendements, préserver l’équilibre naturel des sols devient une priorité stratégique. L’ajout d’engrais ne suffit pas : la stabilité du pH dans la zone racinaire est un facteur décisif pour la productivité, la santé des plantes et la longévité agronomique des parcelles. 

Un pH déséquilibré, trop acide ou trop basique, compromet la biodisponibilité des nutriments essentiels, altère l’activité microbienne et fragilise les cultures face aux différents stress (climatiques, pathogènes ou hydriques). Cette acidification est souvent amplifiée par l’usage intensif d’engrais azotés à base d’ammonium. 

Les impacts invisibles de l’acidification des sols

L’acidification progressive du sol entraîne plusieurs conséquences négatives : 

  • Dégradation de la structure du sol 
  • Moindre disponibilité des nutriments essentiels pour la plante dû à des changements de forme ionique  
  • Formation d’acides lors de certaines réactions chimiques accentuant la baisse du pH. 

Au-delà de la fertilité chimique, un pH instable influence également l’environnement électrochimique du sol. Bien que le potentiel Redox et le pH soient deux paramètres distincts, ils interagissent : un pH trop acide peut modifier les réactions d’oxydoréduction, influençant indirectement la dynamique des éléments nutritifs. TIMAC AGRO explore cette complémentarité pour affiner la compréhension globale de la vitalité des sols, sans les confondre. 

Des solutions agronomiques pour stabiliser le pH

Chez TIMAC AGRO, nous adoptons une approche intégrée de la fertilité, en lien avec notre vision « Farming Inspired by Nature ». Nos solutions sont conçues pour restaurer et maintenir un pH optimal dans la rhizosphère, en agissant directement sur les causes de l’acidification. Elles permettent notamment de : 

  • Améliorer la stabilité et la structure du sol 
  • Augmenter rapidement et de façon durable le pH grâce à des formulations spécifiques 
  • Réactiver la vie microbienne bénéfique
  • Augmenter la disponibilité des nutriments

Cette action ciblée sur le pH du sol contribue à renforcer la résilience des cultures, améliorer leur nutrition et réduire les pertes environnementales.

Une vision durable, portée par l’innovation

Les engagements de TIMAC AGRO en matière de recherche, d’innovation et de développement responsable s’inscrivent dans une ambition plus large : accompagner les transitions agricoles en fournissant des solutions performantes, durables et accessibles. Stabiliser le pH du sol n’est pas seulement une nécessité agronomique : c’est une condition clé pour préserver la fertilité des terres et garantir une agriculture productive sur le long terme. 

Optimiser la santé ruminale pour une Production Animale performante

La santé ruminale est un élément clé pour assurer la performance et le bien-être des ruminants. Un rumen en bonne santé permet une digestion optimale des fibres, une meilleure assimilation des nutriments et une réduction des troubles digestifs. Chez TIMAC AGRO, nous mettons un point d’honneur à accompagner les éleveurs dans la gestion de la santé ruminale afin d’améliorer la productivité et le confort de leurs animaux.

L'importance d'un rumen équilibré

Le rumen est un écosystème complexe où interagissent de nombreux micro-organismes. Son bon fonctionnement repose sur plusieurs éléments :

  • Un pH stable : Un pH trop bas peut entraîner une acidose ruminale, tandis qu’un pH trop élevé peut ralentir la digestion des fibres.
  • Une flore microbienne diversifiée : Les bactéries, protozoaires et champignons doivent être en équilibre pour assurer la fermentation efficace des aliments.
  • Un apport alimentaire adapté : Une alimentation trop riche en amidon ou pauvre en fibres peut perturber cet équilibre.

Les solutions TIMAC AGRO pour une santé ruminale optimale

Chez TIMAC AGRO, nous appuyons notre accompagnement sur un triptyque : des additifs ciblés, des correcteurs nutritionnels adaptés et un suivi technique de proximité. Pour agir plus précisément sur la physiologie ruminale, nous nous appuyons sur quatre technologies exclusives, issues du Centre Mondial de l’Innovation du Groupe Roullier :

Boost
Ruminal booster intensifiant la fermentation, accélérant la digestion de la ration et améliorant l’efficacité d’utilisation des protéines.
Digest
Substrat spécifique issu de fermentation, reconnu pour accroître la dégradation des fibres et valoriser davantage les fourrages.
Flora
Synergie de plantes sélectionnées et de levures vivantes qui soutient la flore microbienne et renforce les défenses immunitaires digestives.
Fix’N
Mélange de plantes riches en saponines destiné à réguler l’azote soluble dans le rumen, sécurisant ainsi le métabolisme protéique et réduisant les pertes d’ammoniac.

Ces solutions s’intègrent facilement aux pratiques alimentaires existantes et, combinées à notre expertise terrain, assurent une santé ruminale optimale, garante d’une production animale performante et durable.

En garantissant une santé ruminale optimale, les éleveurs peuvent non seulement améliorer la productivité de leur cheptel, mais aussi assurer un meilleur bien-être animal. TIMAC AGRO s’engage à accompagner les professionnels de l’élevage avec des solutions durables et innovantes, pour une production animale efficiente et respectueuse de l’environnement.

L’innovation de haute technologie au service d’une agriculture durable

     Depuis 1959, TIMAC AGRO se positionne en leader de l’innovation technologique pour une agriculture à la fois productive, responsable et respectueuse de l’environnement. Notre expertise repose sur une observation rigoureuse de la nature : nous étudions les molécules naturelles et les mécanismes biologiques afin de développer des solutions durables, efficaces et parfaitement adaptées aux enjeux agronomiques, économiques et environnementaux. 

     Nourrir le sol avec des amendements spécifiques, optimiser la nutrition des plantes via des fertilisants innovants, stimuler leurs fonctions vitales avec des biostimulants performants, et améliorer le bien-être animal grâce à des produits sanitaires et compléments alimentaires sur-mesure : TIMAC AGRO propose une gamme complète de solutions technologiques qui répondent aux besoins précis des agriculteurs modernes. 

Le Centre Mondial de l’Innovation Roullier (CMI) : le cœur d’une excellence technologique

     Le Centre Mondial de l’Innovation Roullier (CMI) est au coeur de notre démarche d’excellence. Véritable laboratoire de pointe, le CMI est équipé d’installations avancées telles que serres connectées, chambres de croissance contrôlée et digesteurs artificiels. Ces infrastructures permettent à nos équipes de recherche de tester rigoureusement chaque nouvelle technologie, garantissant ainsi leur efficacité, leur robustesse et leur durabilité. 

     Cette innovation, profondément inspirée par les systèmes naturels, s’appuie sur l’extraction des principes clés que la nature nous enseigne. Ce modèle bio-inspiré assure le développement de solutions en harmonie avec les équilibres biologiques, conciliant performance et respect de l’environnement. 

Un réseau scientifique mondial au service de solutions concrètes et personnalisées

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     TIMAC AGRO s’appuie sur un réseau scientifique exceptionnel, comptant près de 219 partenariats actifs avec des universités, des experts internationaux et des exploitations agricoles partenaires. Cette collaboration constante garantit une innovation continue, basée sur les meilleures avancées scientifiques en Nutrition Végétale et en Production Animale. 

     

     Une fois développées, nos solutions innovantes prennent vie sur le terrain grâce à nos représentants, qui adaptent et personnalisent leurs recommandations selon les spécificités de chaque exploitation agricole. Cette démarche garantit un impact maximal et durable pour les agriculteurs. 

De la nature à la technologie, du laboratoire aux champs, TIMAC AGRO incarne l’excellence et l’engagement pour une agriculture plus productive, plus durable et tournée vers l’avenir. 

Redonner de la valeur aux effluents : une démarche au cœur de l’élevage

Les effluents d’élevage, fumier, lisier, fientes, sont bien plus qu’un simple déchet : ils constituent un maillon stratégique de la gestion de l’élevage. Leur traitement et leur valorisation raisonnée à l’échelle de l’exploitation permettent non seulement de réduire les impacts environnementaux, mais aussi d’améliorer les conditions d’élevage, d’optimiser le recyclage des éléments nutritifs et de renforcer l’autonomie des systèmes de production. 

Produire des effluents de qualité : une démarche qui commence en bâtiment

La nature et la quantité des effluents produits dépendent directement du type d’élevage, du mode de logement (stabulation sur litière, logettes, cages, etc.), de l’alimentation des animaux, mais aussi de la gestion de l’eau. Une gestion optimisée dès la production, par une litière bien entretenue, une réduction des volumes d’eau souillée ou une séparation solide/liquide, permet de faciliter le stockage et le traitement ultérieur. 

Stockage et traitement : des étapes clés pour maîtriser les flux

Un stockage adapté est indispensable pour éviter les pertes de nutriments, notamment d’azote par volatilisation, et pour respecter les contraintes réglementaires. Les capacités doivent être dimensionnées selon la taille du troupeau, la durée de stockage requise et le calendrier d’épandage. Le traitement peut inclure la séparation de phase, l’hygiénisation ou encore le compostage, selon les objectifs de l’éleveur (réduction du volume, facilité d’épandage, production d’un amendement valorisable). 

Le compostage en élevage : un outil de valorisation maîtrisé

Dans les élevages produisant du fumier, le compostage constitue une technique simple et efficace pour stabiliser la matière organique, limiter les odeurs, réduire la charge pathogène et produire un compost de qualité. Réalisé sur la plateforme de l’exploitation, il repose sur l’équilibre entre matières carbonées (paille, copeaux) et azotées (déjections), une bonne aération et un suivi des températures. 

Un point clé pour assurer une bonne décomposition est de maintenir un ratio carbone/azote (C/N) compris entre 12 et 13. Ce ratio exprime l’équilibre entre les sources de carbone (énergie pour les micro-organismes) et d’azote (nécessaire à leur croissance). Un ratio trop élevé ralentit la dégradation (excès de carbone), tandis qu’un ratio trop bas provoque des pertes d’azote sous forme gazeuse (ammoniac) et des odeurs. Un bon équilibre permet une montée en température efficace, une décomposition rapide, et la production d’un compost stable, mûr et riche en humus. 

Intégrer les effluents dans la stratégie globale d’élevage

Une gestion rigoureuse des effluents participe à la maîtrise des coûts de fertilisation, à la valorisation locale des déjections et à la réduction des intrants extérieurs. Mais elle a aussi un impact sur le bien-être animale (réduction de l’humidité en bâtiment, ambiance améliorée), la biosécurité (meilleure gestion des nuisibles et agents pathogènes) et l’image de l’élevage. Elle exige pour cela une planification fine, intégrée dans l’organisation du travail. 

Une opportunité pour des élevages plus autonomes et résilients

Plutôt que d’être perçus comme une contrainte, les effluents doivent être considérés comme un levier de durabilité. Leur bonne gestion, de la production jusqu’à la valorisation, s’inscrit dans une démarche agroécologique. En renforçant les cycles internes de l’exploitation, elle permet aux éleveurs de gagner en autonomie, en efficacité et en acceptabilité sociale. 

Parasitisme : comment lutter efficacement contre les infestations parasitaires chez les ruminants ?

Les infestations parasitaires représentent une menace majeure pour la santé, le bien-être et les performances des ruminants. En compromettant la croissance, la production laitière et la résistance aux maladies, les parasites internes et externes sont à l’origine de pertes économiques considérables pour les élevages (estimées à plusieurs centaines de millions d’euros par an en Europe). En altérant la santé des animaux, ils nuisent à leur bien-être global et réduisent leur potentiel productif. Une gestion rigoureuse, combinant surveillance, prévention, traitements et solutions ciblés, est donc essentielle pour en limiter les impacts. 

Les parasites internes : un ennemi souvent invisible

Les parasites internes colonisent principalement le système digestif et respiratoire des ruminants, provoquant des troubles variés :

Anémie (souvent avec œdème sous-mandibulaire)

Espèce

Parasite

Autres signes associés

Petits ruminants

Haemonchus contortus

Mortalité rapide, faiblesse

Bovins

Haemonchus placei

Faiblesse, retard de croissance

Petits/Bovins

Fasciola hepatica

Amaigrissement, troubles hépatiques

Espèce

Parasite

Autres signes associés

Petits ruminants

Trichostrongylus spp

Diarrhée noire, amaigrissement

Bovins

Trichostrongylus axei

Aqueuse, faiblesse

Petits ruminants

Ostertagia spp

Chronique, poil piqué

Bovins

Ostertagia ostertagi

Verdâtre, croissance ralentie

Bovins

Cooperia oncophora

Modérée, subclinique

Petits ruminants

Nematodirus spp

Profuse, déshydratation

Bovins

Paramphistomum spp / Calicophoron calicophorum

Modérée, subclinique

Tous

Strongyloides spp

Aqueuse, parfois dermatite

Espèce

Parasite

Autres signes associés

Petits ruminants

Cooperia spp

Subclinique, ralentissement croissance

Petits ruminants

Chabertia ovina

Diarrhée sanglante, lésions coliques

Bovins

Cooperia punctata / pectinata

Croissance ralentie, diarrhée

Bovins

Oesophagostomum radiatum

Douleurs abdominales, nodules intestinaux

Bovins

Fasciola hepatica

Production réduite, hépatomégalie

Bovins

Calicophoron calicophorum

Fatigue, troubles digestifs

Espèce

Parasite

Autres signes associés

Petits/Bovins

Strongyloides spp

Dermatite, toux possible

Bovins

Bunostomum phlebotomum

Irritations cutanées, anémie

Les parasites externes : source de stress et de maladies

Les parasites externes vivent sur la peau des bovins et se nourrissent de sang, provoquant stress, irritations et transmission de pathogènes :

  • Les tiques : transmettent des maladies graves comme la piroplasmose ou l’anaplasmose. En plus de leur rôle vectoriel, elles entraînent des pertes sanguines et des réactions inflammatoires locales.
  • Les poux : provoquent des démangeaisons intenses, des lésions cutanées et une baisse de l’ingestion alimentaire.
  • Les gales : entraînent des prurits sévères, croûtes et altération de la qualité du cuir. Une infestation importante entraîne une perte d’état généralisée.
  • Les mouches : perturbent les bovins, réduisant leur ingestion alimentaire et leur temps de repos. Certaines espèces véhiculent des agents pathogènes, aggravant leur impact sanitaire.

Stratégies de prévention et de contrôle

Pour protéger durablement la santé des ruminants, la lutte contre les parasites doit reposer sur une approche globale combinant plusieurs leviers complémentaires.

Surveillance et hygiène du milieu
L’observation clinique et l’analyse des fèces (coprologie) permettent de détecter les signes d’infestation. Pour limiter la pression parasitaire, il est essentiel de mettre en œuvre des pratiques telles que la rotation des pâturages, le pâturage mixte et le nettoyage rigoureux des bâtiments.
Traitements antiparasitaires raisonnés
L’alternance des molécules anthelminthiques ou acaricides est indispensable pour prévenir les résistances. Cette stratégie peut être complétée par des solutions alternatives comme les nématodes prédateurs ou des extraits naturels à effet répulsif.
Coprologie : un outil à interpréter avec prudence
Si les techniques de flottation, sédimentation ou McMaster permettent de quantifier les œufs dans les fèces, elles présentent des limites : absence de détection en phase précoce, œufs peu excrétés ou difficiles à différencier selon les espèces.
Les analyses sanguines : un complément indispensable
Pour affiner le diagnostic et mieux cibler les traitements, les analyses sanguines offrent des informations complémentaires précieuses : Une parasitose active via des signes comme l’anémie ou l’hypoprotéinémie ; Des atteintes hépatiques grâce à la sérologie (Fasciola hepatica) ou au dosage des enzymes (GGT, ASAT) ; Une infestation chronique par l’observation d’une hyperéosinophilie.

Ces outils permettent non seulement de confirmer le diagnostic, mais aussi de suivre l’efficacité des interventions mises en place.

Stratégie supplémentaire de prévention et de contrôle

Chez TIMAC AGRO, nous proposons un accompagnement ciblé ainsi que des solutions innovantes et adaptées pour limiter l’impact des parasites :

  • Nutrition fonctionnelle : Une alimentation enrichie en oligo-éléments spécifiques soutient les défenses immunitaires des ruminants.
  • Diagnostic précis : Grâce à l’expertise de ses conseillers, TIMAC AGRO aide les éleveurs à identifier les périodes à risque pour mettre en place des actions préventives autour des problématiques liées au parasitisme.
  • Gestion raisonnée des traitements antiparasitaires : conseils pour une utilisation stratégique et alternée des molécules, limitant les risques de résistance.
  • Innovation durable : solutions intégrant des actifs naturels et des formules spécifiques pour améliorer le bien-être animal.
  • Accompagnement terrain : Présents sur le terrain, nos experts construisent avec les éleveurs des plans de gestion parasitaire personnalisés, adaptés à chaque contexte d’exploitation.

Une maîtrise efficace des parasites internes et externes est essentielle pour assurer la santé, le bien-être et les performances des bovins. En combinant des méthodes de surveillance, des pratiques de gestion optimisées et une approche raisonnée des traitements, les éleveurs peuvent limiter les pertes économiques et améliorer la résilience de leur troupeau.

Tout au long de leur vie, les cultures font face à quantité d’obstacles qui pourront empêcher leur bonne nutrition, freiner leur développement et, à terme, pour les agriculteurs, provoquer une réduction des rendements. Or, il est possible de renforcer la plante en stimulant son métabolisme naturel naturels, grâce à l’action de biostimulants.

Depuis sa création, TIMAC AGRO s’est spécialisé dans des solutions innovantes à destination des agriculteurs, répondant à leurs besoins. C’est pourquoi, depuis 1989, nous proposons des solutions de biostimulation parfaitement adaptées aux enjeux du monde agricole. Ces solutions se distinguent par les technologies extraites de plantes qu’elles contiennent, principes actifs inspirés de la nature et de son observation.

Qu’est-ce qu’un biostimulant ?

« Un biostimulant des végétaux est un produit qui stimule les processus de nutrition des végétaux indépendamment des éléments nutritifs qu’il contient, dans le seul but d’améliorer une ou plusieurs des caractéristiques […] des végétaux ou de leur rhizosphère […] » 

]>Règlement (UE) 2019/ du Parlement européen et du Conseil du 5 juin 2019 établissant les règles relatives à la mise à disposition sur le marché des fertilisants UE, modifiant les règlements (CE) no 1069/2009 et (CE) no 1107/2009 et abrogeant le règlement (CE) no 2003/2003 (europa.eu)

Si les composants des biostimulants peuvent être de natures diverses (acides humiques, extraits de plantes, extraits d’algues, etc.), ces solutions ont toutes en commun d’activer des processus naturels pour assister la croissance des plantes.

Appliquées au sol (solution racinaire) ou directement sur les feuilles lorsque celles-ci se sont développées (solution foliaire), les biostimulants agissent, en grande partie, sur les mécanismes qui entrent en jeu dans l’absorption des nutriments. Parmi les actions possibles des biostimulants, on parlera notamment d’une amélioration de la mobilisation des éléments présents dans le sol, d’une augmentation du volume racinaire, d’une action directe sur l’assimilation de certains nutriments par la plante, etc.

Pourquoi utiliser des biostimulants ?

Dans des contextes de grands stress (sécheresse, pauvreté des sols, montée de la température), les plantes réduisent leur fonctionnement au minimum pour se concentrer sur leur survie. Le développement de la plante, sa croissance, la qualité future des fruits sont impactés. Pour les agriculteurs, ces situations mènent forcément à de fortes pertes de rendement des cultures. Or ces phénomènes soumettant les plantes à de fortes agressions extérieures se multiplient et sont difficiles à maitriser. Il peuvent ainsi provoquer jusqu’à 80% de pertes pour les exploitants.

La biostimulation vient alors soutenir les plantes dans ces périodes compliquées, en assurant le plein fonctionnement (et même l’amélioration) des mécanismes essentiels à l’essor de celles-ci.

En complément d’une nutrition appropriée, la biostimulation permet sa rentabilité et son efficacité : les unités de nutrition apportées sont pleinement exploitées par les cultures, garantissant de fait une meilleure gestion face aux stress environnementaux et un rendement optimal.

LE SAVIEZ-VOUS?

Les biostimulants, une spécialité TIMAC AGRO

En 1989, TIMAC AGRO a révolutionné le marché en présentant une innovation inédite : la première ligne de biostimulants foliaires pour les grandes cultures. Ces biostimulants venaient, déjà à l’époque, apporter oligo-éléments et technologie différenciante aux plantes. Inspirée de la mer, créée et produite en Bretagne, cette gamme fait encore partie des incontournables de TIMAC AGRO, sous le nom de SEACTIV. Une gamme phare qui a planté les bases d’une recherche toujours plus innovante à TIMAC AGRO, au service des agriculteurs.

La proximité, le contact avec les agriculteurs sont au cœur du métier de représentant : pour Jimmy, ce n’est pas seulement une réalité professionnelle, c’est une manière de vivre. Représentant TIMAC AGRO aux Etats-Unis, dans l’état de Floride, il a fait de son engagement aux côtés des agriculteurs une philosophie. Un témoignage à découvrir :

Pouvez-vous vous présenter ?
J’ai 24 ans. Je vis et travaille dans le Comté des Highlands, au milieu de l’état de Floride. Ma famille est présente dans la région depuis plus de 100 ans et, de fait, nous sommes très attachés à cet endroit : tout le monde connaît tout le monde ici.

Comment avez-vous rejoint TIMAC AGRO USA ?
J’ai rejoint l’aventure TIMAC AGRO USA en juin 2021. C’était le 21 juin : je m’en souviens encore, j’étais si heureux de rejoindre l’équipe ! L’agriculture a toujours fait partie de ma vie : c’est l’activité principale du coin, mais pour moi, c’est surtout une passion.

Pourriez-vous présenter votre région, ses caractéristiques ?
Ici, nous faisons des agrumes, des pastèques, des tomates, une grande variété de légumes et de fruits (nous avons notamment beaucoup de cultures de fraises), mais aussi de l’élevage pour la viande ou le lait. C’est un marché varié, exigeant et qui demande de s’investir vraiment. C’est une région assez mature sur le plan agricole : arriver avec de nouvelles solutions (ou même méthodes) est toujours compliqué.

Quelle est votre philosophie de travail ?
Un jour, un fermier avec lequel j’étais m’a dit : « La meilleure chose que vous puissiez mettre dans un champ, c’est votre ombre ».
J’essaye donc d’être présent tous les jours dans les champs, d’être toujours prêt ou disponible. Lorsque je rencontre un exploitant, je cherche d’abord à savoir ce que je peux lui apporter même si ça n’a pas de lien avec ce que je peux vendre. Je fais le tour des champs, je repère, j’évalue pour ensuite parler à l’exploitant de ce que j’ai vu. Mon travail c’est avant tout me préoccuper de ses cultures.
Je suis aussi membre de plusieurs associations d’agriculteurs, tant au niveau local qu’au niveau national. Il faut donc aller à leur rencontre, connaître leurs problèmes et c’est dans ce genre d’endroits que vous les connaîtrez, à leurs côtés.

Comment voyez-vous le futur de votre région ?
En 4-5 ans, la région a déjà énormément changé. Le développement urbain a modifié en profondeur le territoire : les champs de fraises se retrouvent parfois en plein centre de la ville, à côté des écoles, des bureaux. Il faudra accompagner les agriculteurs pour gérer cette évolution, les aider à mieux produire sur des terres réduites.

Quel serait votre conseil pour un nouveau représentant ?
Quand j’ai commencé à travailler à TIMAC AGRO, j’avais en tête : « traite les autres comme tu aimerais qu’on te traite ». C’est une devise personnelle que j’essaye d’appliquer également au travail. Voilà, selon moi, comment il faut approcher notre travail.

 

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Plus d’informations sur notre filiale étatsunienne : TIMAC AGRO USA

TIMAC AGRO se distingue par sa maitrise des processus de son industrie, possible grâce à l’excellence de ses équipes. Pour accompagner la montée en compétences de celles-ci, créer de l’échange autour des savoir-faire professionnels, TIMAC AGRO a créé l’Agile Industrial Management program (AIM).

Ce programme interne regroupe des managers industriels issus des équipe TIMAC AGRO pour une formation sur 12 mois comprenant séminaires, formations, coaching et réalisation d’un projet phare. Lancé en 2020, AIM a déjà permis à une dizaine de profils internationaux d’évoluer et de fortifier le réseau industriel.

En avril 2023, la deuxième promotion se retrouvait au sein de l’usine de Ripalta, site industriel de TIMAC AGRO Italia. L’équipe locale (dont deux membres faisaient partie de la promotion précédente) a accueilli l’ensemble des participants pour une semaine de formation. Au programme : formations théoriques et ateliers de travail autour de la sécurité, des formulations de solutions TIMAC AGRO, du management de la maintenance, du lean management, etc. A ces moments d’apprentissage se sont ajoutées trois visites d’unités industrielles, une unité de granulation (découvrir la granulation made in TIMAC AGRO), une cave et un atelier liquide. Avec toujours ce même objectif d’enrichir la culture industrielle de chacune des personnes présentes, la semaine a aussi été l’occasion de visiter l’usine de fabrication de films adhésifs Naster à Martinengo, avec des dustriels et une organisation très différents.

Effectué six mois après le début de la formation, ce séminaire en présentiel a également permis de faire un point d’étape en présentant les avancées de chacun sur son projet. Chaque participant est en effet responsable d’un projet à mener sur 1 an sur son site industriel (optimisation énergétique d’une boucle de granulation, augmentation de capacité de production d’une usine de fertilisants liquides, création d’un nouvel atelier, …), à présenter à la fin de sa formation.

Une semaine en immersion au sein d’un site industriel de TIMAC AGRO Italia, riche en apprentissages, sous le signe de l’échange et du partage d’expériences. Cette rencontre a permis de renforcer les compétences industrielles et méthodes de management tout en renforçant les liens entre tous les membres de la promotion. Un rappel nécessaire, s’il en était besoin, que les équipes TIMAC AGRO détiennent un savoir-faire unique et qu’elles sont engagées pour la valorisation et le développement de cette excellence industrielle qui les caractérisent.

Rejoignez l’aventure de TIMAC AGRO, consultez notre site carrière pour rejoindre nos équipes : Recrutement – TIMAC AGRO International

Saviez-vous qu’un litre de vin a besoin de 400 litres d’eau pendant sa croissance végétative ?

Le régime hydrique de la vigne est connu pour avoir la plus grande influence sur la physiologie de la vigne (rendement, vigueur de la plante, potentiel de qualité du raisin). C’est aussi le plus difficile à mesurer, à prévoir et à gérer, notamment en raison du changement climatique et des impacts des stress abiotiques. L’évaluation de l’état hydrique de la vigne permettra de déterminer s’il est non limitant, faiblement limitant ou si la vigne subit un véritable stress hydrique. L’arrosage ne sera pas suffisant pour surmonter les dommages causés par un stress sévère. Des pratiques culturales spécifiques aideront le viticulteur à obtenir un juste compromis entre le rendement et le potentiel qualitatif des raisins.

Grâce à sa capacité d’exploration racinaire, la vigne peut tolérer un certain niveau de contrainte hydrique. Il appartient au viticulteur de fixer le seuil maximal à ne pas dépasser en fonction de son objectif de production (rendement, qualité, sucre etc.) La contrainte hydrique peut être légère à modérée pour le vin blanc et modérée à forte pour le vin rouge de garde (Colloque IFV 2014). Cependant, il est bien connu que ce n’est pas seulement l’intensité de la sécheresse qui a un impact sur la vigne mais aussi l’occurrence et la durée du stade qui influence le poids final des baies et donc leur composition et leur rendement (Zufferey et al. 2020).

Quel est l’impact physiologique du stress hydrique sur la vigne ?

La première réponse à la sécheresse est la fermeture des stomates (Düring 1987), ce qui entraîne une diminution des échanges gazeux et un arrêt précoce de la croissance végétative (Chaves et al. 2010).

La diminution de l’activité photosynthétique entraîne une production moindre de sucre, ce qui signifie une réduction des exportations de sucre dans les organes puits tels que les baies, les racines ou les bourgeons latents. Au final, cela peut être problématique pour la maturation du vin ou la constitution de réserves. Les impacts négatifs sur la croissance et le développement végétatif pendant la saison en cours auront une influence négative sur la production d’hydrates de carbone de la vigne qui représente une source d’énergie importante pour une production durable.

Le stade d’apparition du stress hydrique aura un impact différent sur le rendement de la vigne. Un manque d’eau important avant la floraison peut indirectement réduire le nombre de baies/raisins en raison d’une diminution de la photosynthèse. Selon la littérature, un déficit hydrique sévère avant la véraison réduira le poids des baies de la saison en cours, et le nombre de pieds de vigne de la saison suivante. Ceci est dû à l’impact sur la différenciation des primordia d’inflorescence dans le bourgeon latent. Le stress hydrique a un impact sur le rendement et la qualité de l’année N et aussi de l’année N+1.

Daryl Clay est représentant sur le terrain pour TIMAC AGRO USA depuis plus de 20 ans : une expérience professionnelle précieuse qu’il partage avec les autres membres de son équipe. Il revient sur l’importance de la transmission, de l’esprit d’équipe, dans son métier de représentant.

« Nous progressons en nous appuyant sur les forces de chacun et en aidant les autres à surmonter leurs faiblesses. »

Pouvez-vous vous présenter, nous parler de votre carrière professionnelle ?

Je travaille comme agronome professionnel depuis plus de 45 ans. Les 20 premières années, je me suis focalisé sur les études, la recherche et le conseil en matière de cultures. J’ai commencé à travailler dans la vente plus tard, après avoir accepté un poste de directeur commercial, et j’ai continué pendant 25 ans dans la vente. La transition entre les études, la recherche et la vente n’a pas été difficile : je me suis toujours considéré comme un éducateur avant tout, avec le désir de partager ce que j’ai appris.

Qu’est-ce que c’est un « représentant sur le terrain pour TIMAC AGRO USA » ?

Travailler avec TIMAC AGRO est une opportunité de partage. Prenons l’exemple de la « santé des sols ». Cette préoccupation est apparue il y a plusieurs décennies, l’accent étant mis au départ sur les pratiques de travail du sol. Au cours des 20 à 30 dernières années, le rôle des microorganismes dans la santé du sol est passé au premier plan. En tant que leader dans le secteur, TIMAC AGRO a eu très tôt un rôle à jouer sur le sujet : les représentants TIMAC AGRO ont pu et dû former les producteurs, pour les aider à améliorer leurs capacités de production ainsi que leurs résultats financiers grâce à nos solutions. Les former à « Farm the Future ».

Qu’est-ce que l’esprit d’équipe dans votre métier ?

Je fais partie de l’unité commerciale de l’Etat de Caroline/Virginie. Notre équipe compte des personnes avec des expériences variées en matière de production végétale. Nous fonctionnons réellement en équipe. J’ai des collègues à qui je fais appel pour « peaufiner » des recommandations de fertilité dans certaines cultures, et je donne des conseils ou des suggestions sur d’autres sujets.

Quelle est la place du partage de connaissances, de la transmission pour vous ?

Au sein de l’équipe, mon expertise concerne la stabilisation de l’azote et l’expertise générale en agronomie et en science du sol. J’ai également quelques fois encadré de nouvelles recrues. Mes nombreuses années de vente, dans la région du centre du littoral atlantique des États-Unis, m’ont permis d’acquérir une vaste connaissance des acteurs agricoles de cette région. Je peux donc aider les nouvelles recrues sur ce qu’il ne faut pas faire : toutes les erreurs qui peuvent être commises, celles que j’ai probablement faites à un moment ou à un autre.

Nos représentants portent sur le terrain l’expertise TIMAC AGRO : découvrez notre série « Daily Life on the Fields » sur Youtube

DAILY LIFE IN THE FIELD


Plus d’informations sur notre filiale des États-Unis : us.timacagro.com