Blé : préparer le Système Racinaire pour le Tallage et la Croissance Végétative

Le nombre de pousses est la première composante du rendement des récoltes, pour les céréales à paille, blé inclus. (le blé étant la céréale la plus cultivée dans le monde). Le nombre de pousse est un paramètre fondamental au développement du rendement des cultures.  

Cela va pouvoir compenser la perte de plants qui arrive au moment des semis et qui est due au mauvais plantage. Ceci est directement lié au nombre final d’épis. Trois feuilles constituent une pousse, et cette pousse peut se transformer en épi selon les conditions de croissance végétative. Par conséquent, tous les facteurs qui favorisent un tallage optimal doivent être mis en place à la fin de l’hiver, période à laquelle la plupart des pousses apparaissent. Principalement lié à la génétique, le nombre de pousse dépend de la variété semée. En outre, d’autres facteurs sont à prendre en compte :  

  • Premièrement, le climat. Il est nécessaire d’atteindre une certaine température pour que les pousses apparaissent.  
  • Nutrition : bien que le nitrogène n’aide pas le tallage, une déficience en nitrogène va fortement limiter le nombre de pousse.  
  • Le système de développement racinaire : il y a une relation linéaire entre le nombre de racines secondaires et le nombre de pousse.  

 

Un développement optimal du système racinaire n’influence pas seulement le nombre de pousses, mais permet aussi, une meilleure nutrition de la plante. C’est précisément durant la phase de pousse (suivit du redressement) que le blé développe son second système racinaire. Ces secondes racines, plus tard, vont servir à nourrir la plante : au premier niveau de couche de terre, un bon développement racinaire permet une meilleure absorption du nitrogène. Le nitrogène est essentiel pour limiter la perte de pousse pendant la phase de pousse végétative du blé. Dans la seconde et troisième strate de terre, le système racinaire du blé, qui peut atteindre une profondeur de 160 cm, va principalement collecter de l’eau. Le stress hydraulique est devenu une problématique récurrente pour le blé, illustré par la sécheresse des saisons printanières de ces dernières années.